Les colibris sont des oiseaux si petits et si rapides qu'ils sont très difficiles à localiser; leur chant est quasi impossible à détecter et il n'existe aucune technologie capable de les détecter...
Ce projet bénévole a débuté en 2006, avec la participation d'un grand nombre d’ornithologues amateurs, qui contribuent en faisant part de leurs observations sur le site internet de www.projetcolibris.org
Vous aussi, participez à ce beau projet! Si vous apercevez un colibri dans votre jardin, inscrivez le sur la carte
Reconnaitre les colibris
Le baguage pour mieux étudier le déplacement des oiseaux
Depuis 2006, une vaste opération de baguage des colibris est en cours.
Les colibris sont capturés, puis sont bagués et marqués sur la poitrine à l’aide d’un crayon-feutre non toxique et sur le dos avec une peinture acrylique aussi non toxique.
Ils sont recensés : sexe, âge, taille, poids, ... et toutes les données sont partagées avec d'autres observatoires.
La toute première station de baguage à avoir vu le jour se trouve dans la cour privée de Jacques Turgeon, à Stoke en Estrie, qui prend soin de maintenir une trentaine d’abreuvoirs afin d’y attirer les colibris.
D' autres station du même genre ont ouvert à Orford, Berthier-sur-Mer dans Chaudière-Appalaches et à Mont-Laurier dans les Laurentides.
Projet Colibris ambitionne de former d’autres bagueurs de colibris et ainsi d'ouvrir d’autres stations de baguage dans des secteurs clés pouvant servir de corridors migratoires pour l’espèce.
Savez vous qu'une seule espèce de colibri séjourne au Québec: Le Colibri à gorge rubis (Archilochus colubris)
Afin d'augmenter le nombre de participants et pour sensibiliser la population à l’existence du projet, plusieurs conférences ont été données dans les écoles primaires et plusieurs clubs ornithologiques de la province.
Le projet a fait l’objet d’un superbe reportage de l’émission la semaine verte, diffusée sur les ondes de Radio-Canada et disponible sur ce lien.
Plusieurs partenaires financiers ont contribué aux succès de ce projet, notamment, Étude d’oiseaux Canada, Protection des oiseaux du Québec, l’Université de Sherbrooke et le Biodôme de Montréal.
Comments