top of page

Des nichoirs pour abeilles solitaires sur des panneaux publicitaires à Montréal

Dernière mise à jour : 13 août 2022

Pendant tout l’été, des panneaux de publicité de Silk ont hébergé des nichoirs pour abeilles solitaires. Ces nichoirs ont pu permettre aux pollinisateurs d’y déposer leurs œufs.

L’entomologiste Étienne Normandin-Leclerc et l’équipe de recherche du laboratoire d’entomologie de l’Université de Montréal ont participé à ce projet pilote de nichoirs.

Son but de recueillir des données sur l’identité des espèces d’abeilles et d’insectes nicheurs présents en milieux urbains ainsi que sur leur santé générale.


Des nichoirs pour abeilles solitaires sur des panneaux publicitaires à Montréal
crédit photo Getty - université de Montréal

«Ce projet pilote aidera à mieux comprendre les caractéristiques environnementales qui influencent la présence des pollinisateurs urbains», explique Étienne Normandin-Leclerc, coordonnateur de la collection entomologique Ouellet-Robert de l’Université de Montréal.

«L’idée est donc de surveiller les abeilles pendant l’été et, à l’automne, de recueillir des pailles [cellules natales des abeilles] avec des larves et nymphes afin d’en connaître le contenu, poursuit l’entomologiste. L’objectif est de recenser quelles sont les espèces qui utilisent ces nichoirs et d’étudier le taux de parasitisme qu’ils contiennent, en fonction de leur emplacement, de la proximité avec des bacs à fleurs, de leur hauteur, etc. Les données collectées dans le cadre de ce projet pilote pourraient, dans un second temps, mener à une étude scientifique plus poussée sur les abeilles solitaires dans la métropole.»

Depuis 1965, le laboratoire d’entomologie et la collection d’insectes de l’Université de Montréal occupent une place centrale dans l’élaboration d’une multitude de projets sur la biodiversité des insectes au Québec. Encore trop de lacunes subsistent dans les connaissances sur les abeilles sauvages en ville, notamment sur les influences à long terme du paysage urbain sur ces insectes pollinisateurs.


source université de Montréal


8 vues0 commentaire

Comments


bottom of page